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Vendredi, 04 octobre 2024

Le débat de l’APRIDS a fait peu de vague

Organisés par l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS), les cinq principaux débatteurs à l’élection dans le comté de Verdun-ÎDS, réunis à la Paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys, ont à tout le moins clarifié les positions à propos des enjeux qui touchent principalement les insulaires.

Isabelle Melançon du Parti libéral du Québec (PLQ), Alejandra Zaga Mendez de Québec solidaire (QS), Véronique Tremblay de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Claudia Valdivia du Parti Québécois (PQ), et Lucien Koty du Parti conservateur du Québec (PCQ) étaient tous présents pour l’occasion, lors de l’avant-dernier débat électoral, le dernier étant prévu avec les mêmes invités, mais cette fois à l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

La soirée a commencé a rapidement tandis que les cinq candidats ont dû expliquer de quelle manière ils mèneraient à terme le projet tant attendu de la troisième école primaire sur l’Île.

« C’est un dossier complexe et pour livrer l’école à L’Île-des-Sœurs, a-t-elle mentionné aux insulaires, tout le monde doit travailler ensemble… Je m’engage à mener à terme le projet si je suis élue le 3 octobre », a évoqué la représentante de la CAQ, Véronique Tremblay.

« Ça fait quatre ans que je suis impliquée auprès des parents, mais on dirait qu’il y a un mur devant moi, a ajouté la députée sortante Isabelle Melançon à son tour au microphone. Est-ce qu’il manque de financement, a ajouté Mme Melançon. Nous, on va laisser tomber le tunnel à quatre voies de Québec et l’on va investir dans les infrastructures locales, en éducation », a-t-elle rétorqué.

Alejandra Zaga Mendez, une des architectes du plan climat de Québec solidaire Vision 2030, Claudia Valdivia du PQ a ajouté l’importance « d’éduquer la population » en ce qui a trait à l’environnement., et Lucien Koty, candidat pour le Parti conservateur du Québec, croit que cette transition doit plutôt se faire de manière progressive.

Zaga Mendez a dit « trouver difficile de choisir trois mesures pour réduire les GES, alors qu’elle en a 200 en tête ». Claudia Valdivia, du PQ, a insisté sur l’importance « d’éduquer (en premier) la population », pour statuer sur le débat qui prenait l’allure de l’environnement.

En conclusion, M. Koty a cerné les recharges électriques pour illustrer que le parti au pouvoir n’était pas prêt… « Pourquoi il manque de bornes des recharges électriques ? Je le demande sincèrement. Tout simplement parce que nous n’étions pas prêts. Il faut utiliser nos ressources gazières et avoir un cadre financier des plus clairs. (…) Ce que j’ai entendu durant les échanges du débat, ce sont des idées qui me font penser au communisme, », a-t-il lancé.

(Rédaction)

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