Texte et photo Carole Pelletier
Photo Jacques Northon
La salle était pleine. La scène l’était également avec sa dizaine de harpistes qui nous ont réservé de belles surprises: du classique au folklorique, à quelques pièces québécoises.
Une des premières choses qu’on remarque quand on entend Harpissimo, c’est la douceur de ses harpes qui se répondent et qui se complètent pour former la mélodie et ses accords. Dans la première pièce, le Canon de Pachelbel, composé par Johann Pachelbel vers 1680, c’est particulièrement évident. Pour ce qui est du « Canon », il réfère à deux phrases mélodiques identiques qui se suivent; on vous dira aussi qu’il correspond à un canon de beauté. Alors, on oublie les humeurs guerrières.
Deux des pièces qui ont suivi ont mis en valeur la belle voix de Danielle Pullen qui a étudié le chant à l’Université Concordia: O moi bambino de Puccini et Suô Gan, une berceuse du Pays de Galles à laquelle se sont ajoutés les accents prenants de la flûte de Mme Brooks. Cécile Delage nous a également régalés avec Eleanor Plunkett, de Turlough O’Carolan, compositeur celtique des 17e-18e siècles devenu aveugle à 18 ans à la suite de la variole, et le Reel Mason’s Apron d’Irlande.
Il y eut aussi l’émouvante Mis noches sin ti (Mes nuits sans toi), Fragilidad de Sting et bien d’autres encore, incluant une enlevante Galopera.
La harpe est un instrument millénaire qui a bien entendu évolué. Elle a traversé l’Océan atlantique pour gagner l’Amérique à une époque où, par exemple en Espagne, elle était plus populaire que l’emblématique guitare. En fait, harpe et guitare se jouaient souvent en duo. Aujourd’hui, elle a sa place dans les orchestres symphoniques mais les harpes anciennes comme celles que nous avons entendues nous offrent un monde à redécouvrir.
Le concert s’est conclu sur J’ai souvenir encore de Claude Dubois et Quand les hommes vivront d’amour de Raymond Lévesque.
L’ensemble, sous la direction de Robin Grenon et Gisèle Guibord, nous a offert une magnifique soirée, digne conclusion de cette 12e saison de Mercredis en musique. Un grand merci à Harpissimo et à ses talentueux et talentueuses harpistes.
et en peinture du 31 août
Carole Pelletier
artiste-peintre
Carole nous a offert non seulement ses tableaux à l’acrylique mais aussi le fruit d’un récent plaisir de création : les encres sur alcool. De façon amusante, on retrouve dans l’un comme dans l’autre les mêmes couleurs éclatées et les formes qui se prêtent à toutes les interprétations. Pour elle, la perception de celui qui regarde l’œuvre ajoute à la création du peintre – un plaisir partagé!
Dans l’ordre habituel, Diane Melançon, candidate libérale, et Carole, que vous pouvez également lire dans ExploreVerdunIDS.com et sa Revue 7 jours.
Ils y étaient et ils ont bien apprécié!
Mario Vigneux, compositeur et guitariste à ses heures, et Anne St-Hilaire, qui joue du piano et qui organise des voyages à Compostelle (Centre La Tienda).
Raymond L’Heureux et Claudette Asselin, tous deux très impliqués dans la Société d’histoire et de généalogie de Verdun, ainsi qu’André Harvey, ex-député libéral et maintenant à la retraite.
Camille Gervais, Yolaine Gervais (Présidente) et Camille Rose, du Sommet de la Rive, généreux commanditaire de ce dernier Mercredi en musique et en peinture.