Un billet d’Yves d’Avignon
Une semaine plus tard… cadeaux, guirlandes et souhaits de Noël avaient juxtaposé leurs belles intentions pour vivre la merveille à la fête du Jour de l’an. L’enjeu festif venait donc d’embrasser fougueusement ou doucement l’ami ou l’amie… mais d’une autre façon que par les années antérieures. Grimace à la pandémie ! Le but de l’exercice s’assura que le beau sentiment provoque aux îliens une jolie bise des riverains. Celui-ci, collage de babines assuré, pouvait prendre l’allure d’un câlin jumelé, de la poignée aseptisée de mains, ou du baiser français. C’est selon : la plupart d’entre-nous maquillèrent bien leur intention !
Le temps et la température firent les frais de ce premier Mot de l’An tellement il était radieux. La première semaine de janvier qui rallongeait de jour en jour devenait tout heureuse que la précédente, de décembre, puisse simplement s’enorgueillir devant un simple petit nombre de bonnes nouvelles. Or, les cantiques de saison entonnèrent des emprunts festifs aux autres communautés, le vœu de tous étant que bonheur, joie, béatitude, bien-être, délice, exaltation, ivresse et jubilation fassent partie du regroupement.
Qu’il suffise de croire que tout le monde qui lira ces quelques lignes vive désormais dans la perception heureuse de sa vie, penche en bien du côté de la plénitude – jeunes ou vieux -, impose ces vues de bonheur aux Verdunois d’alentour, et demeure assuré que la vie doit être vécue, en tout cas de positivisme, plutôt que l’inverse.
À tous, que 2023 soit fortunée dans un sens plus que dans l’autre !
