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Lundi, 20 janvier 2025

J’irais volontiers en Espagne! (Encore!)

Un récit de voyage d’Ahmed Chetioui

Un an après notre beau voyage en Espagne, où nous avons visité Barcelone, Grenade, Cordoue, Tolède et Madrid qui nous ont toutes éblouies par la beauté de leurs sites archéologiques, leurs architectures avant-gardistes. Mais surtout par le mystère et l’histoire millénaire où ce sont mêlés visigoth, arabes et chrétiens qui ont laissé une empreinte sur chaque pierre de ces villes.

Nous voilà, Lise ma belle-sœur, Danielle mon épouse, et moi-même, repartis pour cette année pour Calpe, notre point de chute sur la Costa Blanca, pour rendre visite à ces belles villes d’Andalousie que sont Séville, Cadix et Jerez de la Fontera.

Nous sommes arrivés le 8 septembre à Valence après un transit par Paris, il est midi, le soleil est à son zénith, il fait chaud et beau, et déjà les odeurs de jasmin et d’oranger nous enivrent. Nous prenons la route pour Calpe qui est à une heure de Valence, nous retrouvons l’appartement que nous avons loué au bord de la plage, et n’avons qu’une hâte malgré le décalage horaire de tremper nos corps dans la belle eau bleue et nous dorer au soleil de la Costa Blanca.

Une semaine après avoir bien grillé au soleil, nous décidons de prendre la route pour Séville, à 700 km de notre point de chute ; la route est longue mais tellement agréable, les plaines, les vallons, et les plantations d’oliviers se relayent pour animer notre périple. Nous avions réservé un hôtel de charme dans le centre historique de Séville.

Dès notre arrivée, après un petit passage dans nos chambres afin de nous rafraîchir, il fait 37 degrés à l’ombre, nous prenons le bus de La Torre del Oro, ou « La tour de l’or » pour une visite panoramique, cette tour du 12e siècle située au bord du fleuve Guadalquivir. Autrefois, elle faisait partie du rempart maure de Séville et servait d’entrepôt pour l’or… ainsi que de prison. De nos jours, elle abrite un petit musée maritime. Nous passons par le site de l’exposition ibéro-américaine de 1926 où de nombreux pavillons se retrouvent au centre de la flore exotique du parc Maria Luisa, cet oasis de tranquillité verte qui est le parc public le plus célèbre de Séville. Nous faisons aussi un arrêt à la superbe place d’Espagne, d’où nous admirons de fabuleux édifices avec ponts et jardins. La place est bordée de 52 bancs en céramique peints représentant toutes les provinces espagnoles. Elle fut construite à l’occasion de l’Exposition de 1929. 

Bien entendu, nous ne pouvons quitter Séville sans voir et déambuler dans le centre historique, visiter l’Alcazar Real de Sevilla qui est le palais royal de Séville. Ce complexe palatial maure du 11e siècle est l’attraction touristique la plus connue de la ville et, encore de nos jours, le palais est utilisé par le Roi d’Espagne, où architecture arabo-musulmane et chrétienne s’y côtoient.

La Cathédrale Séville et la tour mauresque Giralda, construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. Au 13e siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du « Patio de los Naranjos » (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée.

Notre déambulation nous amène enfin dans le « Barrio de Santa Cruz ». Le quartier ‘Santa Cruz’ est l’ancien quartier juif de Séville. Dans ce centre-ville historique, nous errons agréablement dans un labyrinthe de petites ruelles, terrasses et de nombreux restaurants où de délicieuses tapas sont servis.

(La semaine prochaine, les étapes du voyage à Cadix, San Juan de Dios et le retour à Calpe…)

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