Un texte de Normand Houle, de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun
Connaissez-vous une personne dont le nom a été attribué à une rue, un parc et une école ? Une personne dont on a sculpté une statue, qui a participé à la rédaction d’un livre et dont les exploits se retrouvent sur internet ? Une personne dont les faits d’armes ont provoqué une grande fête à l’Auditorium de Verdun ?
Ce héros verdunois se nomme George « Buzz » Beurling. Né à Verdun en décembre 1921, il a toujours été fasciné par les avions. Il abandonne très tôt ses études et préfère accéder à une formation de pilote, dont il obtient son brevet à 17 ans. Ce choix ne lui permet pas de joindre l’Aviation royale canadienne en raison de son éducation insuffisante. Il tentera sa chance et commencera sa formation avec l’Aviation royale de Grande-Bretagne en 1940.
Lors de la Deuxième Guerre, le Verdunois abattra 27 avions ennemis lors de sa mission en Méditerranée. Les journalistes de l’époque le surnommeront Le Faucon de Malte. Blessé, il est rapatrié au Canada où il est accueilli en héros.
Le 10 novembre 1942, les autorités militaires et civiles organisent une grande fête à l’Auditorium de Verdun afin de souligner ses exploits. Il y prononcera un discours devant 6000 personnes qui l’acclament. Il dira à la foule présente « This is no place for me… I’m a fighter pilot ».
Après la guerre, la vie civile est difficile pour lui et il s’engage dans l’armée de l’air d’Israël. Le 20 mai 1948, il meurt lors de l’écrasement d’un appareil entre Rome et Israël. Le jeune héros verdunois avait 26 ans.
Sources : Les Argoulets, vol. 21, no. 4, p. 19, 2016. Andréane Moreau.
Lookout, 8 novembre 2018, Don Gillmor (revue de la Légion).
Musées numériques du Canada, Histoires de chez nous.
Photos: CFB Esquimalt, Lookout, Navy News.
Musées numériques du Canada, Histoires de chez nous.
Saviez-vous que… il y a quelques mois, Richard Labossière se présentait à la Salle Canadiana avec la ferme intention de travailler sur la généalogie de sa famille. Après avoir rencontré quelques membres de la Société, il décide de s’impliquer afin d’aider l’organisation.
Devenu secrétaire et registraire au niveau du conseil d’administration, Richard, tout comme plusieurs bénévoles de chez nous, accomplit un énorme boulot et accepte de mettre temporairement de côté ses recherches personnelles. En plus de ses rôles au conseil, on peut compter sur lui afin de soutenir les efforts de la Société pour rajeunir nos équipements informatiques et aussi informer régulièrement nos membres par le biais de notre Bulletin.
Merci Richard pour ta grande implication.