Nom : roselin familier
Nom en latin : Haemorhous mexicanus
Nom en anglais : « house finch »
Ordre : passeriformes
Par Mario Lefebvre
Collaboration spéciale
Ouvrez bien l’œil, de semaine en semaine, à la recherche de l’oiseau rare. En images et en mots, je vous présente le roselin familier. Cette espèce d’oiseau est commune et répandue dans les banlieues et les petits boisés, partout sur les terrains buissonneux. Venue de l’Ouest, elle a été relâchée à Long Island durant les années « 50 et a colonisé tout l’est des États-Unis et le sud du Canada (Guide d’oiseaux Sibley).
De la même grosseur qu’un oiseau domestique, le roselin familier se distingue par sa tête ronde, son bec court et épais et sa couleur (chez le mâle) rougeâtre. La couleur de base est le marron mêlé de couleur crème, surtout la poitrine et le ventre. Cette couleur est soulignée sur les rémiges (grandes plumes) et les rectrices (plumes caudales).
Très sociable, le roselin familier est un bel oiseau à regarder pour ses couleurs qui varient du jaunâtre au rouge rosé. À la mue, le « juvénile »” arbore des couleurs qui passent du jaune au rouge. Parfois, le roselin familier adulte aura gardé des teintes orangées, souvenir d’un passé de jouvenceau.
De la famille des Fringillidae (famille de passereaux constituée de plus de 52 genres et de 220 espèces), ce passereau est très prolifique et en expansion sur tout le continent nord-américain.
Une fois sur deux, je crois voir un moineau, mais il s’agit en fait du roselin familier teinté de rouge. Quant au roselin pourpré, son cousin, on ne le voit guère dans les villes, ni même dans nos splendides espaces verts. Ça doit être une question d’alimentation. D’ailleurs, le roselin familier est un granivore, ce qui veut dire qu’il se nourrit principalement de graines variées, qu’il picore à profusion dans nos mangeoires. Il y trouve toute l’alimentation riche en calorie et nécessaire comme s’il était en forêt. L’été, il se délecte de quelques pucerons trouvés çà et là, le long des branches.
Le roselin familier femelle revêt un plumage plus terne que le mâle. Au risque de me répéter, chez les oiseaux, la norme est que le mâle est plus coloré que la femelle, exception faite du martin-pêcheur, chez qui la femelle est plus colorée. La femelle du roselin familier est un peu plus petite que le mâle et se distingue par ses stries de couleur grise à brunâtres le long de son plumage uniforme.
En tout temps, il est bon de se référer aux photos de l’oiseau que j’expose et qui complètent ce texte. Cette semaine, j’ai cru bon de vous montrer les différences chez le mâle et la femelle.
Il y aurait tant de choses à dire sur ce merveilleux chanteur au “tchip ou kwet”, dont les longs chants modulés en “ziii”, sons magnifiques, font partie de ces bons moments de la vie où l’on réussit à décrocher pleinement de nos situations stressantes ou difficiles, durant un bon moment, en toute quiétude et sérénité.