Denise Couture
Société d’histoire et de généalogie de Verdun
Si dans votre ascendance, vous recherchez un ancêtre provenant des États-Unis, vous aimerez découvrir le site de la Société d’histoire et de généalogie de la Nouvelle-Angleterre, soit American Ancestors. Question d’éveiller votre curiosité, je vous présente un bref résumé de l’atelier proposé par la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. Par la suite, je vous entretiens de la conférence offerte par la Société d’histoire du Canton d’Orford sur L’arrivée des francophones dans les Cantons de l’Est.
Découvrir American Ancestors
American Ancestors possède une partie gratuite et une payante. D’abord en anglais, on peut en traduire des parties en français. Kathleen Juneau, généalogiste de filiation agréée (GFA), nous guide à travers le site. Elle mentionne qu’American Ancestors existe depuis 1845 comme organisme à but non lucratif. Il est uniquement composé de spécialistes de la Nouvelle-Angleterre. Le siège se situe à Boston avec sept étages de manuscrits. Ils ont 300 000 membres. Kathleen nous invite à y ouvrir un compte pour débuter notre arbre généalogique.
Parcourons ensemble quelques points du site. Staff directory présente un profil des 80 employés et bénévoles. Dans Bookstore, on peut voir les livres publiés. Dans Publications, on retrouve la revue trimestrielle The Register pour les abonnés et celle d’American Ancestors, ainsi que le Mayflower Descendant, un document important pour la recherche, et autres. Allez-y, continuez de parcourir les différentes parties gratuites, tel Signature Projects, Expert Help, Tools, Activities and Initiatives. Si vous décidez de vous abonner, vous pourrez pousser plus loin votre recherche sur les membres de votre famille en allant sur Search et Go to Search.
L’arrivée des francophones
Jane Jenson brosse le portrait d’Orford érigé en 1801, incluant alors la moitié de la superficie de Sherbrooke et peuplé par des anglophones. Au contraire des seigneuries, les terres étaient négociées à prix fixe sans redevance annuelle. Ce canton n’était pas très populaire pour la colonisation. Cette présentation porte surtout sur la partie ouest d’Orford. La Bristish American Land Company (BALCo) est arrivée pour coloniser la place avec les immigrants britanniques. En 1835, la BALCo a demandé un nouvel arpentage parce qu’on voulait des lots de terres plus petits. En 1840, Orford voit apparaître l’arrivée des familles francophones. La BALCo avait annoncé la vente de ces terrains dans les journaux français. En 1870, le secteur était devenu francophone. Monsieur Alexander Galt, directeur de la BALCo, est connu comme un des pères de la Confédération canadienne. À la fin de sa carrière, il a été représentant du Canada à Londres. Pour connaître plus de détails sur Orford, vous pouvez visionner la conférence sur Youtube à partir de leur site.
Allez, parcourez ces sites allègrement à la recherche de vos ancêtres ! Le prochain article va porter sur le registre foncier du Québec. J’espère que ces brefs résumés stimulent votre intérêt pour la généalogie et l’histoire. Pensez à nous visiter à la Société!
Sources : https://www.americanancestors.org/
https://www.histoireorford.com/
https://federationgenealogie.qc.ca/
Saviez-vous que…
GRATUIT! EH OUI C’EST GRATUIT !
Des conférences, dont la première a lieu au Quai 5160, le mardi 8 mars, à 19h. Vous êtes toutes et tous invités à venir rencontrer Mme Mona Andrée Rainville, le sujet : Les femmes d’affaires en Nouvelle-France. Venez en apprendre sur ces femmes extraordinaires qui ont su façonner notre pays.
Inscrivez-vous au 514-765-7172. Passeport vaccinal exigé.
Raymond L’Heureux, président SHGV