Marmotte commune
Marmota
Groundhog
Classe mammalienne
Ordre des rodentiens
Texte et photos de Mario Lefebvre
Sous une épaisse couche de neige, dans un terrier, la marmotte est dans un profond sommeil hivernal. Cette hibernation nécessaire est en majeure partie due au fait qu’elle ne peut s’alimenter d’herbes fraîches durant la saison froide de l’hiver. Ce rongeur trapu et poilu, aux griffes et aux pattes robustes, dépend exclusivement des plantes telles que le carex, et de toutes autres formes de graminées pour assurer sa survie, c’est un animal herbivore. Les pattes antérieures de la marmotte ont cinq griffes et les pattes supérieures en ont quatre.
Pour être en hibernation, la marmotte réduit ses battements de cœur, passant de 80 à cinq pulsations à la minute. Elle garde la température de son corps juste au-dessus de zéro et elle abaisse son taux d’oxygène partout dans son sang. À son réveil au printemps, elle passera de longues heures au soleil et tentera du mieux qu’elle peut pour trouver de la nourriture afin de reprendre le tiers de sa masse musculaire qu’elle aura perdue lors de son hibernation.
La marmotte indigène d’Amérique du Nord se nomme: marmota monax. Il existe neuf espèces de marmottes vivant au Canada. La marmota flaviventris, ou à ventre jaune, vit dans les prairies, tandis que la marmota vancouverensis est présente seulement sur l’île de Vancouver, cette dernière possède une fourrure d’un brun très foncée.

Cet animal emblématique nous rappelle à tous et à toutes le jour de la marmotte. Ce réveil brutal du 2 février, désormais consacré le jour de la marmotte, se fait contre son gré, puisqu’elle dort généralement au moins jusqu’en mars !
Cet animal emblématique nous rappelle à tous et à toutes le jour de la marmotte. Ce réveil brutal du 2 février, désormais consacré le jour de la marmotte, se fait contre son gré, puisqu’elle dort généralement au moins jusqu’en mars ! Que voulez-vous ? Des Américains de la ville de Punxsutawney, en Pennsylvanie, en manque d’imagination, ont fait de la marmotte une source de divertissement pour la population et l’espoir d’un printemps hâtif. Si à sa sortie du terrier elle voit son ombre, elle y retournera et l’hiver durera encore six semaines. Par contre, si elle ne voit pas son ombre, le printemps sera à nos portes… Foutaise !
D’accord, j’admets que cette croyance loufoque peut en quelque sorte nous donner de l’espoir et du renouveau. Nos hivers sont recouverts d’une croûte de glace, dépourvue de neige. Donc, si la tendance se maintient, il se pourrait qu’un jour le printemps arrive vraiment en début du mois de février ! Je suis médusé : enfin, laissons à mère Nature le soin de nous en mettre plein la vue. Même si elle nous fait faux bond, elle en a vu d’autres.