Cerf de Virginie
Odocoileus virginianus
White-tailed deer
Ordre des artiodactyles
Famille des cervidés
Texte et photos Mario Lefebvre
La présence du cerf de Virginie dans les milieux urbains est désormais chose faite ! Non loin de chez-nous, il y a du chevreuil. Dans certains parcs urbains, la densité des arbres cache ce majestueux mammifère et sa progéniture. Le nom vernaculaire de chevreuil est employé au Québec, il se nomme aussi cariacou, biche des palétuviers ou chevreuil de Virginie.
Le cerf de Virginie est un animal endémique d’Amérique du Nord et il a été introduit pour la première fois sur l’île d’Anticosti, au Nord du Québec. Grâce à sa grande adaptation, il s’est multiplié et l’espèce s’étend dorénavant au sud jusqu’au Pérou. Il a été introduit dans plusieurs pays comme la Finlande, la Nouvelle-Zélande, l’ancienne Tchécoslovaquie pour ne nommer que ces pays-là.

Le cerf de Virginie mâle
peut peser jusqu’à 160 kilos.
L’été, son pelage est de couleur brun-roux et il est brun-gris l’hiver. Son ventre est blanc de même que le dessous de sa queue qui est souvent relevée pour alerter ses congénères d’un potentiel danger.
Le cerf de Virginie mâle peut peser jusqu’à 160 kilos. L’été, son pelage est de couleur brun-roux et il est brun-gris l’hiver. Son ventre est blanc de même que le dessous de sa queue qui est souvent relevée pour alerter ses congénères d’un potentiel danger. Au printemps, le mâle âgé de plus d’un an se coiffe graduellement d’un panache que l’on appelle des bois. Sur ces bois, des ramifications de pointes velues (andouillers) croissent et atteignent leur maturité l’hiver venu, et tombent par la suite.

Pour l’homme, le cerf de Virginie est un animal emblématique qui évoque la douceur et la vulnérabilité. Imaginez la biche et son faon de couleur roux tacheté de blanc, couchés sur une mousse verdâtre, entourés de végétation luxuriante : on ne peut rester indifférent devant une scène de beauté naturelle, si appaisante et tant réconfortante.
Le chevreuil se nourrit d’aliments strictement végétal. Tilleul, cornouiller, amélanchier, etc. Il mange des graines, des fruits, des gousses, des ramilles et du feuillage. Son robuste estomac lui permet de se nourrir de certaines espèces toxiques pour l’être humain, dont le sumac grimpant et quelques champignons vénéneux.
Au Québec, du chevreuil, il y en a partout et la chasse est ouverte dans certains secteurs durant quelques mois, et ce, tous les ans. Au fait, il s’en tue des milliers. Par les véhicules routiers, les chasseurs, les offrandes de nourritures non adéquates au rumen, la panse de l’animal. En somme, ces trois facteurs de mortalité sont tous reliés à la présence humaine. Pourquoi ?