Par Pierre Lussier
Plus d’une quinzaine de citoyens sont venus au micro pour attirer l’attention des élus et des fonctionnaires sur des problèmes particuliers qui témoignent soit de restrictions budgétaires ou de négligence, et parfois de manque de communication entre l’administration verdunoise et les résidents de L’Île.
Un cycliste qui a insisté sur l’état pitoyable de la piste cyclable ceinturant L’Île, une piste en très mauvais état selon ce retraité actif. Tandis qu’un deuxième intervenant parlait des risques de chutes. Autre inconvénient, les arbustes le long de la piste ne sont pas taillés et les cyclistes peuvent se blesser.
Notez que la piste cyclable du boulevard René-Lévesque est maintenant refaite. On a gratté le vieil asphalte, ajouté un enduit et étendu une nouvelle couche d’asphalte. Pour la piste au bord de l’eau, la mairesse a assuré les citoyens qu’on évaluera la situation.
Éclairage défectueux
Sur un ton pathétique, une dame est venue parler de ses démarches auprès de l’arrondissement au sujet des lampadaires éteints depuis plus de cinq mois. Ce manque d’éclairage plonge son secteur dans le noir avec tous les risques pour la sécurité, surtout des résidentes qui doivent se déplacer avec une lampe de poche. La mairesse et le directeur des T.P. ont confirmé que des pièces étaient commandées mais se faisaient attendre depuis un bon moment.
Un carrefour achalandé
Une intervenante a souligné les dangers pour les piétons du carrefour Berlioz/René-Lévesque, un secteur où il y a beaucoup de circulation de voitures et de camions. Pas facile de traverser en toute sécurité à ce carrefour.
Une résidente de la Pointe Nord de L’Île a parlé de trottoirs en pavés unis dont il manquait certains de ces pavés, d’où les risques de chute pour les piétons. Sur la Pointe Sud, une résidente réclame des dos d’âne pour inciter les gens à réduire leur vitesse en raison de la présence d’enfants dans le secteur. D’importants chantiers de construction dans ce secteur entraînent un va et vient de camions.
On a aussi abordé la réfection ou reconstruction du pont rouge. Là-dessus, Marie-Andrée Mauger a précisé que les travaux se feront à l’automne faute de main d’œuvre et d’entrepreneurs disponibles en ce moment.
L‘APRIDS a retenu certaines interventions
Nous faisons écho ici aux échanges qui ont retenu l’attention de la direction de l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Soeurs, le 24 mai. À propos de la mésentente entre les propriétaires du Club de golf Exécutif de Montréal et l’arrondissement de Verdun, l’APRIDS insiste sur les propos de la mairesse Marie Andrée Mauger qui a bon espoir que l’arbitrage entre la Ville et l’arrondissement d’une part, et le Club de golf, se termine avant la fin de l’année. Si c’est le cas, l’arbitrage aura duré deux ans. Ce qu’on semble vouloir à L’Île, c’est que l’on donne accès aux citoyens à ce golf public et écologique de L’ÎDS, dans le respect des conventions établies lors de sa création.
Autre suggestion qui éveille l’attention de l’APRIDS, les propos d’une résidente qui souhaite que l’arrondissement soit plus proactif dans le boisé Saint-Paul, « laissée à lui-même », dit-elle. Le statut écologique du Boisé ne permet pas d’intervention humaine. Sauf pour l’agrile du frêne, qui oblige l’arrondissement à abattre les arbres malades et sortir les troncs. À propos du bois mort laissé sur place, celui-ci sert d’habitat pour la faune et les insectes.
Le mot de la fin
Sans critiquer ni remettre en question le plan d’entretien de L’Île, plusieurs intervenant(e)s ont souligné le manque de contrôle et la nécessité d’embaucher plus d’inspecteurs pour appliquer les règlements. Un citoyen a exprimé l’opinion que la situation s’était beaucoup dégradée à propos des sites et des équipements municipaux depuis sept ou huit ans à L’Île, et qu’un virage s’imposait.