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Samedi, 25 janvier 2025

Verdun + Île-des-Sœurs
NOUVELLES

Des cigarettes pour nos soldats

Normand Houle, passeur de mémoire
Société d’histoire et de généalogie de Verdun

En 1944, la guerre fait rage en Europe. Le maire de Verdun, Edward Wilson, né en Angleterre, est particulièrement affecté. Son pays d’origine est en guerre, il croit que sa ville d’adoption doit contribuer à sa façon.

Très sensible aux atrocités qui se déroulent dans les vieux pays, le maire Wilson joint une façon originale de supporter l’effort de guerre. Il s’implique fortement et tente d’approvisionner en cigarettes les soldats verdunois qui combattent en Europe. En plus de son implication dans le Mayor’s Cigarette Fund, il fait la promotion des obligations de la Victoire et de la Croix Rouge.  En tant que premier magistrat, il supporte plusieurs groupes qui viennent en aide à nos soldats et s’assure même de faire des allocutions dans les écoles de quartier.

Son travail acharné afin de mousser l’effort de guerre portera fruit car Verdun sera reconnu comme une des villes canadiennes ayant le plus fort taux d’enrôlement dans les forces armées.

La guerre étant terminée, le Mayor’s Cigarette Fund cesse ses activités le 31 décembre 1946. Cependant, pour Noël 1949, la Ville de Verdun remettra 50 cigarettes à chacun des 65 Verdunois se trouvant dans les différents hôpitaux de vétérans.

Sources et image : Musées numériques Canada, Le maire s’en va-t’en guerre, Verdun, 125 ans d’histoire.            

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Claudette Asselin et les Mamies immigrantes.

Saviez-vous que… La Société d’histoire et de généalogie recevait le mercredi 15 mars à la salle Canadiana les mamies immigrantes. Plus de 10 mamies se sont présenté afin d’approfondir leur histoire et leurs ancêtres. Quel bonheur de voir autant de personnes s’intéresser à leur famille. Pour ces gens, l’histoire familiale est transmise oralement, de génération en génération ; tout un plaisir et un émerveillement que d’écouter et ressentir les émotions à l’évocation de leurs souvenirs familiaux.

Gisèle Lafleur et Claudette Asselin, deux bénévoles, ont accepté de les accompagner dans leurs recherches et de leur faciliter la tâche. Elles ont pris le temps pour expliquer avec un document comment procéder. Les Mamies ont manifesté beaucoup d’intérêt pour l’apprentissage de la recherche sur leurs ancêtres.

Depuis 12 mois, la Société a su développer un atelier pour nos aînés. Je peux vous dire que ces ateliers organisés dans les résidences pour aînés et à la salle Canadiana sont devenus populaires.

Tout un plaisir de constater que nos aînés demeurent toujours curieux et aiment découvrir de nouvelles approches pour briser l’isolement. La Société est toujours ouverte pour partager la connaissance de l’histoire et de la généalogie autant aux aînés que pour les familles.

Raymond L’Heureux
SHGV

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