Course de Michel Cusson ;
Mini compte-rendu d’Yves d’Avignon ;
Photos de Jacques Northon
Franchir une très longue distance en mode de la course à pied - 42 km et quelques centaines d’autres -, c’est courir un marathon ! Plusieurs diront que le mot exigeant dans cette phrase est en soi un synonyme de grandiose, « d’une série d'efforts prolongés, sportifs et psychologiques, qui exige une très grande résistance à l'effort ». C’est aussi de se porter soi-même au-delà de ses propres diables, face à un obstacle quelconque, à définir. Plus que deux heures de courses lentes et cadencées ou courir de manière effrénée, que l’on doit réaliser... soi-même ! Quand la vie nous amène par devant nos limites !
« Finalement, il m’aura fallu entreprendre 28 départs de marathon pour vivre un premier DNF (Did not Finish, n’as pu terminer) », raconte Michel Cusson, inscrit au marathon BougeBouge de Verdun.
« Après trois boucles de 10,5 km, c’est-à-dire au 32e km, j’ai abandonné. Étourdissements, malaise, manque d’eau. »
« Pas de médailles, pas de temps chronométré, pas de statistiques… Mais la satisfaction d’avoir (en raison de la cadence que j’ai pu observer) a permis à un jeune coureur récemment débarqué de Winnipeg, d’établir une nouvelle marque sur l’épreuve de demi-marathon, retranchant six minutes à son temps personnel. »
« Ma vie est plus importante à mes yeux qu’un record québécois. C’est justement ce que je me suis dit lorsque j’ai entendu des sirènes, tout près du parc Therrien. Effectivement, un coureur a été transporté à l’hôpital, ayant souffert probablement d’un accident cardio-vasculaire (AVC). »
« Mon frère a réussi un coup de maître en retranchant huit minutes à son meilleur temps de 3 h 13. »
« Personnellement, si j’avais choisi de courir un demi-marathon, j’aurais réalisé un excellent temps. Quoi qu’il en soit, je sais que je suis un meilleur coureur à la suite de cette expérience. »
« Merci à tous les participants et supporters d’avoir participé à cette épreuve. »