Tohi tacheté
Pipilo maculatus
Spotted towhee
Ordres des passeriformes
Famille des passerellidés
Texte et photos de Mario Lefebvre
À première vue, on croirait voir un tohi à flanc roux. Il s’agit effectivement d’un tohi, mais un cousin de ce dernier, le tohi tacheté. Ces deux oiseaux comportent des similitudes : leurs flancs sont roux, leurs têtes ainsi que leurs dos sont d’un noir ébéne et leurs ventres est blanc et tous deux ont les yeux rouges. L’unique différence chez le tohi tacheté est qu’il possède des taches blanches sous forme de points sur les scapulaires et sur son manteau.
Le tohi tacheté est originaire d’Amérique du nord et d’Amérique centrale. Son aire de nidification s’étend du sud de la Saskatchewan jusqu’au Mexique, ainsi qu’au Guatemala en passant par la partie occidentale du Texas.
En images, vous verrez le tohi tacheté picorant au sol, là où il passe la majeure partie de son temps en quête de nourriture. À l’aide de son bec, il retourne les cailloux afin de déloger les graines, les fruits et les invertébrés qui s’y trouvent. Ce tohi bien adapté au sous-bois, se déplace en faisant des bonds arrière de ses pattes endurcies. Il gratte la litière des bois avec vigueur, cette technique infaillible de remuer le sol est répandue chez plusieurs espèces d’oiseaux.
La femelle n’aura qu’une seule couvée durant l’année et de deux à six œufs seront pondus. Au bout d’une douzaine de jours, les oisillons perceront leurs écailles et se feront gaver par les deux parents pour environ deux semaines. Par la suite, ils prennent leurs premières envolées, mais restent près du nid familial pour une trentaine de jours.
Dans les grandes plaines, le tohi tacheté lance son chant qui comporte huit notes liminaires qui vont comme suit : tchi tchi tchi tchi tchi tchi tchi tchi se terminant avec une trille dzhiiiiii.