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Montréal
Vendredi, 04 octobre 2024

Attention, griffes acérées

Épervier de Cooper
Accipiter cooperii
Cooper’s hawk
Ordre accipitriformes
Famille accipitridés

Par Mario Lefebvre

Avis aux intéressés, cette chronique parle de l’épervier de Cooper, un oiseau de proie vorace et sanguinaire. Cœurs sensibles, veuillez-vous abstenir !

Comme une bonne histoire de pêche, la photographie aussi nous fait vivre des moments exaltants. D’abord, ce bel oiseau de proie s’est invité chez moi au moment où je ne m’y attendais le moins, c’est toujours comme ça. Un mardi matin ensoleillé, je me lève et je me dirige vers la cour arrière quand, soudain, dans un tourbillon d’ailes, ce bel épervier entre dans mon espace vital pourchassant un geai bleu. Quelle surprise vous dites, d’arriver face à face avec un oiseau de cette envergure, qui vous regarde droit dans les yeux : j’étais bouche bée !

Bien que je sois au faîte que l’épervier rode dans nos villes, lorsque je l’ai aperçu, mon cœur a fait trois tours. Cette machine à tuer ses proies est d’une rapidité incroyable. Se faufilant à travers les haies, arbustes et fleurs, l’épervier suivait à la trace le geai bleu qui, tant bien que mal, battait des ailes à un rythme effréné pour échapper à son bourreau. L’épervier a ensuite opéré un demi-tour et a poursuivi le geai bleu hors de mon champ de vision. Dommage.

Étant passionné et curieux, je multiplie mes chances d’assister à de beaux moments comme ceux-là.

Je crois qu’en ouvrant les yeux et en cherchant minutieusement les environs, il est possible de voir ce que l’on veut. Ce qui m’a plu davantage, que le spectacle de poursuite auquel j’ai eu droit, c’est le moment où il est venu se poser devant moi. Une quarantaine de pieds nous séparait, j’avais ce bel épervier de Cooper, j’ai sorti mon appareil photo et je n’ai eu qu’à regarder dans sa direction pour obtenir le meilleur de lui, le peu de temps qu’il a bien voulu m’offrir.

L’épervier de Cooper est un oiseau rapace diurne, qui vit en Amérique du Nord et migre au nord du Mexique l’hiver venu. L’épervier de Cooper a été nommé par le naturaliste William Cooper.

« Ce nom a été choisi par Charles-Lucien Bonaparte en 1828. » (Wikipédia)

L’alimentation de l’épervier de Cooper est en majeur partie constituée d’oiseaux. Soixante-quinze pour cent de son alimentation y est investi. Pour compléter son menu, il se nourrit de mammifères et de reptiles. De toute évidence, c’est un cannibale. Il possède une très grande variété de proies, jusqu’à 300 espèces recensées.

L’épervier de Cooper a un dimorphisme sexuel, la femelle est plus grande que le mâle. D’une longueur de 50 centimètres, elle dépasse le mâle qui n’en fait que 40 cm. Son envergure d’ailes est d’un mètre.

En terminant, sachez que l’épervier de Cooper attaque ses proies sans même se soucier de votre présence. Soyez sans crainte, il ne s’attaque pas aux humains.

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