Le Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun dévoile quatre expositions extérieures gratuites dans l’arrondissement. Les Verdunois pourront profiter de ces expositions d’artistes professionnels et celles d’artistes amateurs locaux, à l’esplanade et dans les vitrines du Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun, aussi à l’espace situé à l’avant de la bibliothèque Jacqueline-De Repentigny, et à la Place de l’Unité, située près du Centre communautaire Elgar.
À l’approche du congé des fêtes, et malgré la fermeture temporaire de ses salles d’exposition, le Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun souhaite offrir à la population une activité culturelle à faire dans l’arrondissement et dans le respect des règles sanitaires en vigueur. D’une manière bien unique, l’art réchauffe nos cœurs en ces périodes difficiles.
Les artistes peuvent nous faire voyager, nous émerveiller ou nous faire réfléchir à travers la diversité de leurs œuvres. L’art, plus que jamais, fait du bien.
Les quatre expositions à découvrir sont :
Exposition 1 : Mal floral, par Sébastien Pesot ;
Esplanade du Quai 5160 – Maison de culture de Verdun
De tout nouveaux socles ont été installés sur l’esplanade du Quai 5160 – Maison de culture de Verdun. Pour lancer ce nouvel espace d’exposition, l’artiste Sébastien Pesot présente des images de la série Mal floral, une représentation hyperréaliste de fleurs sauvages métamorphosées.
Arraché à son environnement naturel, l’objet est mis en scène sur fond neutre, à l’inverse d’une nature morte. Grâce à la photocopie numérique et au traitement infographique, la fleur est isolée, décontextualisée et magnifiée. Le « mal » dans le titre pose la question du beau en art actuel.
Mal floral fait aussi référence au célèbre recueil de poèmes Les Fleurs du mal, ainsi qu’à l’aversion que Baudelaire entretenait envers la photographie, nouveau médium à l’époque. Le titre est ainsi ironique dans son hommage, puisque l’œuvre est d’ordre photographique.
Exposition 2 : HIT, par Nathalie Bujold
Vitrine du Quai 5160 – Maison de culture de Verdunà
Dans les vitrines du hall du Quai 5160, Nathalie Bujold présente des œuvres de la série HIT. Dans ce projet, cette artiste multidisciplinaire a conçu des tableaux vidéographiques, mettant en scène le batteur Michel Langevin du groupe Voivod, reconnu internationalement. À partir de ces vidéos, l’artiste a créé des tissages Jacquard, puis des images de ces tissus. Il s’agit des images issues de ce processus créatif élaboré qui sont présentées dans les vitrines.
Idéales pour les promenades de soirée à la pénombre où ces œuvres semblent illuminées de l’intérieur.
Exposition 3 : Moyens de transport, par le Club Photo de Verdun
Espace devant la Bibliothèque Jacqueline-De Repentigny
L’exposition annuelle du Club Photo de Verdun a pour objectif de partager avec le grand public des photographies sur un thème préalablement choisi par les membres. Pour cette exposition, le thème retenu est « Moyens de transport », également un des quatre thèmes du Défi interclubs Mongeon-Pépin auquel le Club participe chaque année.
Fondé en 1982, le Club Photo de Verdun est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de rassembler les passionnés de photographie. Chaque membre peut donc y trouver des conseils, y exprimer ses attentes, pratiquer le développement et le tirage argentique, échanger sur des aspects techniques, et tout simplement partager sa passion.
Le Club Photo de Verdun est maintenant membre de la Canadian Association for Photographic Art (CAPA).
Exposition 4 : Éclats, par Jean-François Gauthier (à partir du 28 décembre 2020)
Place de l’Unité, près du Centre communautaire Elgar
À l’aide de l’image de synthèse et du dessin numérique, Jean-François Gauthier explore la création d’espaces visuels foisonnants se situant sur la fine ligne qui sépare le figuratif de l’abstraction. L’échelle indéterminée de ces espaces pourrait aussi bien donner à voir de vastes paysages que l’observation d’écosystèmes microscopiques. Pour cet artiste de la relève, la découverte des technologies d’imagerie numérique au tout début de leur développement fait entrevoir l’évolution de leur potentiel créatif. Ces outils issus de divers domaines scientifiques comme la mécanique du mouvement, la dynamique des fluides,
l’optique et la science des matériaux se donnent avant tout pour fonction de reproduire le réel. Il présente sa démarche de création : « J’explore librement l’irruption de nouvelles formes, matières et interactions dynamiques, laissant place à l’émergence d’analogies formelles étonnantes. Le pouvoir évocateur de mes images peut trouver une multiplicité de résonances et interprétations possibles chez le spectateur. »